jeudi, octobre 26, 2006

France 1471

Au début de la mise en campagne, Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes se trouve à Bapaume où il séjourne.
Le Duc ayant mandé ses troupes pour le 15 janvier, l'armée se constitue vers cette date et le seigneur de Fiennes est affecté à l'avant-garde (cette dernière est forte de 600 à 700 lances).
Pour cette campagne, les effectifs de la compagnie du seigneur de Fiennes ne sont pas connus.

La compagnie de Jean de Haynin en fait partie. Elle est ici composée de : Jean de Haynin (homme d'armes); Piero du Loroit dit Serrurier(coustillier), Jamo Meurisse dit Gaillaumes(coustillier), Hanin Cazet(coustillier); Charlo de Lessenne (page de Jean de Haynin); Hanin Prieur(archer), Jehan des Mares(archer), Jehan le Leu(archer), Evrart Manicrou(archer), Jaquemart Poton(archer), Thiery Martin(archer), Jehan Jaspart(archer) et Pietre le Flament(chareton).

Jean de Haynin quitte Saint-Ghislain où il logeait et prend le gîte à Solesme le dimanche 20 janvier. Le 21, gîte à Cantaing ; le 22 gîte à Avesnes-les-Aubert jusqu'au 26.
Le 26 gîte à Escaudoeuvres ; le 27, gîte à Marcoing. Le 28, gîte à Becquerel (maison Jaquemart Wibert dit Rolin) jusqu'au 10 février.
Le 10 février en garnison à Bapaume (hôtel à la clef de Jehan Eschevin).

Itinéraire de la compagnie du seigneur de Fiennes
Vers le 16 février, départ pour Dour.
17 février, Corbie
19 février, départ et logement aux champs, outre Dour
22 février, en reconnaissance devant Amiens avec une force de 45 lances environ, face à face avec des troupes françaises mais pas d'engagement.
23 février, Logis de toute l'armée à Vignacourt ; l'avant-garde stationne à Bertaucourt.
24 février, Prise de la ville de Picquigny. La compagnie du seigneur de Fiennes est mise en défense de la ville prise, avec d'autres, au vu de l'arrivée de troupes françaises.
25 février, Reddition du château de Picquigny qui continuait à résister.
4 mars, l'armée se déloge de Picquigny. Un homme d'armes de la compagnie du seigneur de Fiennes, Collenet de Varenes est capturé par les Français mais sera libéré contre rançon.
5 mars, l'armée loge aux champs près d'Amiens, à Pont-de-Metz.
6 mars, Devant Amiens.
10 mars, l'armée va loger autour de l'Abbaye Saint-Acheul. Nombreux échanges d'artillerie avec la ville d'Amiens.
26 mars, Trêves.
10 avril, l'Armée se déloge. Logis à Corbie jusqu'à Pâques puis licenciement de l'armée.