mardi, octobre 31, 2006

AUTRES

texte à venir

ARCHERS

texte à venir

COUSTILLIERS

A l'époque, tout homme d'arme dirigeant une lance avait son coustillier. Auparavant appelé valet d'armes, ce combattant accompagnait l'homme d'armes au combat. Il était monté et armé principalement d'une coustille et avait un équipement de protection mi-lourd.

Equipement
D'après l'ordonnance de Charles le téméraire de 1473 destinée aux fieffés et arrière-fieffés, le coustillier devait être équipé de : brigandine ou corsset fendu aux coustés à la manière de Touraine, gorgerin, salade, flancars[tassettes], faltes[braconnières] ou braies d'acier[maille], avant bras à petites gardes, ganteletz, javelines à arretz, bavière, espée et dague.

L'équipement typique d'un coustillier des années 1465-75 restera la brigandine avec comme casque une salade.

Coustilliers (mémoires de Jean de Haynin)
Monthléry 1465: "...Il y eut un coustillier français qui fut pris en chasse entre les deux armées par Philippe de Mastain, Gilleçon Deve et certains autres, et tant qu'en galopant pour tenter de se retirer au village, son cheval chut et il fut pris et amené par l'un d'eux, et je le vis ramené le long de l'armée, et il était équipé d'une brigandine et était tête nue..."
Amiens 1471:"...Un coustillier français, qui en escarmouchant entre les deux compagnies, son cheval chut tant qu'il alla hors de la selle et lui échappa, et le cheval s'en vint vers nous et fut pris..."

jeudi, octobre 26, 2006

HOMMES D'ARMES

Olivier de Graharz













Toussaint de Mornerive










Legio Burgundiae en tant que représentation d'une troupe (imaginaire) de la compagnie du seigneur de Fiennes, se compose de deux lances et donc de deux hommes d'armes. Ce qui en fait une formation très comparable en terme d'effectifs à la troupe de Jean de Haynin.
Equipements
D'après l'ordonnance de février 1473 de Charles le téméraire, destinée aux fieffés et arrière-fieffés, l'homme d'armes est tenu d'être équipé de :
"cuirasse complecte, sallade à bavière, gorgelin, flancars[tassettes], faltes[braconnières], espée et dague"
ce qui revient à dire : harnois blanc (armure complète)
L'homme d'arme était typiquement fourni de 3 chevaux : un pour lui-même, un pour son coustillier et un pour son page.
Son arme principale était la lance. Mais s'agissant plutôt d'une arme à usage unique, l'armée en fournissait de remplacement.
Pour les années 1465-72, nombre d'hommes d'armes sont encore équipés de brigandines, ainsi que l'attestent plusieurs passages des mémoires de Jean de Haynin.









RECONSTITUTION


(étendard bourguignon, Beauvais, 1472)
Vaste ambition que de vouloir reconstituer au plus près ce qui un jour fut, il y a plus de 500 ans !
Impossible sans une base d'informations importante, cette reconstitution est aussi dépendante des moyens dont l'on dispose actuellement pour recréer les divers objets en usage à l'époque.
Il convient donc de rester modeste et admettre que nous serons toujours tributaires d'informations somme toute fragmentaires et de moyens de productions limités quant aux équipements de l'époque.
En Bourgogne de la fin XVe, nous sommes cependant assez chanceux de par la conséquente somme d'informations dont nous pouvons disposer (peintures, chroniques, pièces de musée) et qui nous permettent de gagner beaucoup en précision tant dans les faits que nous pourrons reproduire que dans les réalisations matérielles.
Qui plus est, pour la compagnie du seigneur de Fiennes, qui est parmi celles ayant participé au plus grand nombre de campagnes, nous avons le secours inestimable des mémoires d'un de ses chevaliers, Jean de Haynin.
Au jour le jour nous pouvons donc savoir comment vivaient ces hommes, où ils se trouvaient, contre qui ils se battaient avec une étonnante précision. Ceci nous permettant de créer un contexte aussi vivant que réaliste où faire évoluer notre troupe de reconstitution.
Et peut-être ainsi, pouvoir mieux vivre, comprendre et apprécier cette riche période de notre histoire.

Evénements ultérieurs

Le siège de NEUSS, 1474-75
Nous retrouvons le seigneur de Fiennes et sa compagnie dans cette entreprise qui dura près d'un an. Lors de la bataille contre les troupes impériales, la compagnie du seigneur de Fiennes était placée dans la première bataille [en première ligne], les archers étant disposés au centre et les hommes d'armes sur l'aile gauche.

France 1472

texte prochainement